Jugée trop catholique, la maison Laudate, spécialisée dans la vente de bijoux religieux, doit retirer tous les logos aux couleurs de la banque LCL (anciennement Crédit Lyonnais) de son site Internet. En représailles, des clients et des congrégations ferment leurs comptes.
Suite à l’émoi provoqué par l’affaire Laudate, Olivier Tassain, responsable du service de presse de la banque, a tenu à répondre à Famille Chrétienne. Pour lui, il ne s’agit aucunement d’une volonté de discriminer une entreprise catholique, mais simplement d’appliquer les « règles de neutralité » à laquelle est tenu son établissement bancaire.
Pour Olivier Tassain, « l’obligation de neutralité implique que le logo de LCL n’apparaisse pas pour toute entreprise ou association à caractère politique, syndical et religieux ». Il ajoute : « Les établissements de crédit sont toujours contraints d’observer certaines obligations déontologiques, et notamment de neutralité vis-à-vis de toute association ou entreprise politique, syndicale ou religieuse, quelle que soit évidemment la confession religieuse ».
« Nous travaillons avec des fonds éthiques, comme Hymnos créé avec l’aide de congrégations religieuses, poursuit Olivier Tassain. Et nous sommes partenaires d’œuvres comme Habitat et Humanisme du Père Devert ou les Orphelins apprentis d’Auteuil. Tous ceux qui connaissent l’histoire de la banque savent que nous sommes heureux de travailler avec les catholiques. »
POUR EN SAVOIR PLUS...
Identification and analysis of the actors, practices and activities related to Christian finance - Identification et analyse des acteurs, pratiques et activités de la finance chrétienne
2014/07/25
2014/07/24
France : Loi sur l’Economie Sociale et Solidaire
Fruit d’un intense travail de concertation et un an après sa présentation en Conseil des Ministres le 24 juillet 2013, la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) a été promulguée par le Président de la République le 31 juillet 2014 et publiée au Journal Officiel .
C’est ainsi 10% du PIB et plus de 2,3 millions de salariés, réunis par des valeurs communes, qui voient leurs moyens de développement renforcés.
La loi ESS permet de faire connaître aux citoyens le périmètre de l’Economie sociale et solidaire pour favoriser leur implication dans ce mode innovant d’entreprendre et initier un véritable changement d’échelle. En effet, ce nouveau mode d’entreprendre permet de concilier un développement économique avec les salariés et en lien avec les territoires. La notion d’entreprise de l’ESS regroupe les acteurs historiques de l’économie sociale - à savoir les associations, les mutuelles, les coopératives et les fondations - mais aussi de nouvelles formes d’entrepreneuriat social comme les sociétés commerciales, qui poursuivent un objectif d’utilité sociale et qui font le choix de s’appliquer à elles-mêmes les principes de l’économie sociale et solidaire.
Les principes de l’ESS sont clairement affirmés : ce n’est ni une économie de la réparation ni une vitrine sociale, mais une économie de l’exigence fondée sur les valeurs de gouvernance démocratique et participative, de lucrativité limitée et d’utilité sociale. En cela, ces principes se trouvent être très proches de ceux exprimés par la doctrine sociale de l'Eglise.
C’est ainsi 10% du PIB et plus de 2,3 millions de salariés, réunis par des valeurs communes, qui voient leurs moyens de développement renforcés.
La loi ESS permet de faire connaître aux citoyens le périmètre de l’Economie sociale et solidaire pour favoriser leur implication dans ce mode innovant d’entreprendre et initier un véritable changement d’échelle. En effet, ce nouveau mode d’entreprendre permet de concilier un développement économique avec les salariés et en lien avec les territoires. La notion d’entreprise de l’ESS regroupe les acteurs historiques de l’économie sociale - à savoir les associations, les mutuelles, les coopératives et les fondations - mais aussi de nouvelles formes d’entrepreneuriat social comme les sociétés commerciales, qui poursuivent un objectif d’utilité sociale et qui font le choix de s’appliquer à elles-mêmes les principes de l’économie sociale et solidaire.
Les principes de l’ESS sont clairement affirmés : ce n’est ni une économie de la réparation ni une vitrine sociale, mais une économie de l’exigence fondée sur les valeurs de gouvernance démocratique et participative, de lucrativité limitée et d’utilité sociale. En cela, ces principes se trouvent être très proches de ceux exprimés par la doctrine sociale de l'Eglise.
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