Chief Minister N. Chandrababu Naidu said on Wednesday that a Christian Finance Corporation would be set up with a corpus fund of Rs.10 crore to extend financial assistance to entrepreneurs from the community. Mr. Naidu was addressing Christian leaders from various denominations at the High Tea arranged on Christmas eve here.
MORE INFORMATION HERE
Identification and analysis of the actors, practices and activities related to Christian finance - Identification et analyse des acteurs, pratiques et activités de la finance chrétienne
2014/12/28
2014/12/15
Meeschaert AM/Communauté Saint Martin: "Existe-t-il une finance catholique ?"
La société de gestion d'actifs Meeschaert AM a publié, début décembre, sur son site internet, des informations détaillées sur les fondements financiers et éthiques de son fonds d'investissement Proclero. Ce fonds de partage vise à contribuer au financement de la formation des prêtres de la Communauté Saint-Martin, tous sont mis à la disposition des diocèses qui en ont besoin pour la mission. Deux régimes sont prévus: soit le souscripteur ne partage rien pour la formation des prêtres mais c'est Meeschaert AM qui reverse une quote-part significative (30 à 50 %) de sa rémunération de gérant (1 %) à la Communauté Saint-Martin pour la formation de ses prêtres ("Part C") ; soit, en plus, le souscripteur reverse 70 % des revenus de son placement à la Communauté Saint-Martin pour la formation de ses prêtres ("Part D").
Sur le site internet de présentation, dans un premier onglet intitulé "questions pratiques", sont présentés les caractéristiques du fonds Proclero, sa politique d'investissement, ses critères éthiques... Dans un second onglet intitulé "questions fondamentales", sont exposés les rapports entre l'Eglise et la Finance. Il est notamment répondu à la question : "Existe-t-il une finance catholique ?"
Voici la réponse que nous reproduisons in extenso et qui semble avoir été rédigée en concertation avec la Communauté Saint Martin:
"On parle aujourd’hui couramment de « finance catholique », sur le modèle de l’appellation « finance islamique », laquelle a reçu une reconnaissance officielle en France à partir de 2008. La finance catholique serait alors aux catholiques ce que la finance islamique est aux musulmans. Pourtant, cette expression de « finance catholique », pour commode qu’elle soit, est inadéquate pour décrire ce que l’Église catholique entend promouvoir comme type de finance. Pourquoi ? Parce que les critères mis en avant par l’Église catholique s’agissant du monde de la finance ne sont pas confessionnels, mais éthiques.
Ce qui préoccupe l’Église catholique s’agissant de la finance est qu’elle soit au service de l’homme, de tout homme et de tout l’homme. Il n’est pas spécifiquement catholique de dénoncer, comme le fait le pape François, l’idolâtrie de l’argent et la « dictature de l’économie dépourvue de visage et d’objectif véritablement humain ». Si l’Église catholique s’engage ainsi pour une finance dont l’humain soit le centre, c’est en tant qu’ « experte en humanité », comme le disait le pape Paul VI : le but de l’Église catholique n’est donc pas de constituer une « finance catholique », mais de promouvoir tout ce qui peut contribuer à réconcilier finance et dignité de l’homme, par-delà les différences confessionnelles".
En d'autres termes, selon ce texte, il n'existerait pas de "finance catholique" stricto sensu, puis qu’aucun produit financier n'est, de nos jours, labellisé officiellement par l'Eglise (pour ce faire, une commission certificatrice serait nécessaire). Par conséquent, il existerait, pour le moment, seulement une "finance catho-compatible" dans la mesure où certains produits financiers, comme le fonds Proclero ou le fonds Oddo Partage sont respectueux de la Doctrine Sociale de l'Eglise.
ACdlV
VOIR LE SITE DU FONDS PROCLERO...
Sur le site internet de présentation, dans un premier onglet intitulé "questions pratiques", sont présentés les caractéristiques du fonds Proclero, sa politique d'investissement, ses critères éthiques... Dans un second onglet intitulé "questions fondamentales", sont exposés les rapports entre l'Eglise et la Finance. Il est notamment répondu à la question : "Existe-t-il une finance catholique ?"
Voici la réponse que nous reproduisons in extenso et qui semble avoir été rédigée en concertation avec la Communauté Saint Martin:
"On parle aujourd’hui couramment de « finance catholique », sur le modèle de l’appellation « finance islamique », laquelle a reçu une reconnaissance officielle en France à partir de 2008. La finance catholique serait alors aux catholiques ce que la finance islamique est aux musulmans. Pourtant, cette expression de « finance catholique », pour commode qu’elle soit, est inadéquate pour décrire ce que l’Église catholique entend promouvoir comme type de finance. Pourquoi ? Parce que les critères mis en avant par l’Église catholique s’agissant du monde de la finance ne sont pas confessionnels, mais éthiques.
Ce qui préoccupe l’Église catholique s’agissant de la finance est qu’elle soit au service de l’homme, de tout homme et de tout l’homme. Il n’est pas spécifiquement catholique de dénoncer, comme le fait le pape François, l’idolâtrie de l’argent et la « dictature de l’économie dépourvue de visage et d’objectif véritablement humain ». Si l’Église catholique s’engage ainsi pour une finance dont l’humain soit le centre, c’est en tant qu’ « experte en humanité », comme le disait le pape Paul VI : le but de l’Église catholique n’est donc pas de constituer une « finance catholique », mais de promouvoir tout ce qui peut contribuer à réconcilier finance et dignité de l’homme, par-delà les différences confessionnelles".
En d'autres termes, selon ce texte, il n'existerait pas de "finance catholique" stricto sensu, puis qu’aucun produit financier n'est, de nos jours, labellisé officiellement par l'Eglise (pour ce faire, une commission certificatrice serait nécessaire). Par conséquent, il existerait, pour le moment, seulement une "finance catho-compatible" dans la mesure où certains produits financiers, comme le fonds Proclero ou le fonds Oddo Partage sont respectueux de la Doctrine Sociale de l'Eglise.
ACdlV
VOIR LE SITE DU FONDS PROCLERO...
2014/12/10
« Finances catholiques » : la doctrine française en pleine inspiration ! / "Catholic Finances" : the French doctrine in full inspiration!
Dans une très savante note de lecture publiée cette année dans le quatrième numéro de la revue Société, Droit et Religions[1], Jean-François Boudet, maître de conférences en droit public à l’Université Paris Descartes et auteur de nombreux ouvrages, fait le point, inter alia, sur l’évolution récente de la doctrine francophone dans le domaine « des » [2] finances catholiques.
Ainsi, et parmi d’autres, Monsieur de Lauzun a contribué à identifier les sources de l’argent dans les Evangiles et dans la doctrine sociale de l’Eglise, et il témoigne « avec intelligence et engagement personnel » des fondements et des pratiques de la finance d’une part et « des outils financiers qui ne sont selon lui jamais neutres d’autre part »[3]. Madame Jonveaux a, quant à elle, étudié l’économie monastique à partir d’une enquête sociologique et historique[4]. Monsieur Sitbon expose « en quoi la Bible est porteuse d’un modèle économique de développement qui repose sur la solidarité »[5] lorsque Monsieur Seyer s’intéresse plus spécialement aux comportements du chrétien face à l’argent[6] et que Monsieur Cuny de la Verryère recherche, pour sa part, les fondements de la finance catholique en parallèle de la finance islamique.
En ce qui concerne ce dernier ouvrage, Monsieur Boudet poursuit son analyse en affirmant que, malgré plusieurs critiques, le résultat est « manifestement une réussite et l’on pourrait fort bien qualifier l’ouvrage de véritable thèse en ce sens où M. Cuny de la Verryère défend une idée à laquelle il convient ou non d’adhérer (et ce, d’autant que son essai comprend plusieurs annexes, textes et documents à l’appui de sa démonstration ainsi qu’un glossaire et une bibliographie des sources utilisées). L’ouvrage est accessible aux étudiants, aux universitaires ou aux praticiens et nul besoin d’être chrétien pour comprendre l’entreprise multidisciplinaire menée. Il s’agit donc d’un travail capital qui dépasse la seule réflexion théologique pour essayer de définir ce qu’est la finance catholique à travers l’histoire, l’économie, le droit ou la dogmatique catholique » [7].
Ainsi, et parmi d’autres, Monsieur de Lauzun a contribué à identifier les sources de l’argent dans les Evangiles et dans la doctrine sociale de l’Eglise, et il témoigne « avec intelligence et engagement personnel » des fondements et des pratiques de la finance d’une part et « des outils financiers qui ne sont selon lui jamais neutres d’autre part »[3]. Madame Jonveaux a, quant à elle, étudié l’économie monastique à partir d’une enquête sociologique et historique[4]. Monsieur Sitbon expose « en quoi la Bible est porteuse d’un modèle économique de développement qui repose sur la solidarité »[5] lorsque Monsieur Seyer s’intéresse plus spécialement aux comportements du chrétien face à l’argent[6] et que Monsieur Cuny de la Verryère recherche, pour sa part, les fondements de la finance catholique en parallèle de la finance islamique.
En ce qui concerne ce dernier ouvrage, Monsieur Boudet poursuit son analyse en affirmant que, malgré plusieurs critiques, le résultat est « manifestement une réussite et l’on pourrait fort bien qualifier l’ouvrage de véritable thèse en ce sens où M. Cuny de la Verryère défend une idée à laquelle il convient ou non d’adhérer (et ce, d’autant que son essai comprend plusieurs annexes, textes et documents à l’appui de sa démonstration ainsi qu’un glossaire et une bibliographie des sources utilisées). L’ouvrage est accessible aux étudiants, aux universitaires ou aux praticiens et nul besoin d’être chrétien pour comprendre l’entreprise multidisciplinaire menée. Il s’agit donc d’un travail capital qui dépasse la seule réflexion théologique pour essayer de définir ce qu’est la finance catholique à travers l’histoire, l’économie, le droit ou la dogmatique catholique » [7].
***
In a very erudite book review published this
year in the fourth issue of the journal Society, Law and Religion,
Jean-François Boudet, professor in public law at the Paris Descartes University
and author of many books, took stock, inter alia, on recent developments in
the French doctrine in the field "of" Catholic finances.
Thus, among others, Mr de Lauzun helped to
identify the sources of money in the Gospels and in the social doctrine of the
Church, and it shows "with intelligence and personal commitment" the
foundations and financial practices on the one hand and the "financial
tools that are never neutral in his other hand." Mrs Jonveaux has,
meanwhile, studied the monastic economy through sociological and historical
investigations. Mr. Sitbon set out "that the Bible carries an economic
model of development based on solidarity" whereas Mr. Seyer is interested
especially in Christian behavior towards money and Mr. Cuny de la Verryère’searches
concern the foundations of the Catholic finance in parallel to Islamic finance.
Regarding the latter work, Mr. Boudet continues
its analysis by stating that, despite many critics, the result is "clearly
a success and could well be a thesis work in the sense that Mr. Cuny de la Verryère
defends an idea (and, especially, his essay includes several appendices, texts
and documents in support of his argument and a glossary and a bibliography of
sources used). The book is accessible to students, scholars or practitioners
and no need to be a Christian to understand this multidisciplinary undertaking.
It is therefore an important work that goes beyond the theological reflection
to try to define what is the Catholic finance throughout history, economics,
law and Catholic dogma. "
ACdlV
ACdlV
PLUS DE REFERENCES DOCTRINALES/ MORE DOCTRINAL REFERENCES...
________________________________________________
1- Boudet J.-F. (2014), « Note de lecture sur Antoine R. Cuny De La Verryère, Finance catholique. Au fondement de la finance éthique et solidaire », in Revue Société, Droit & Religions, n°4/2014, p.145-150.
2- Boudet J.-F., ibid., p. 146
3- Lauzun (de) P. (2012), Finance : un regard chrétien (de la banque médiévale à la mondialisation financière), Embrasure, Paris.
4- Jonveaux I. (2013), Le monastère au travail. Le royaume de Dieu au défi de l’économie. Préface D. Hervieu-Léger, Paris, 615 p.
5- Sitbon R. (2013), L’économie selon la Bible. Vers un modèle de développement. Préface J. Eisenberg, Eyrolles, Paris, 237 p.
6- Seyer V. (2012), L’argent dans nos vies de chrétiens, Le Laurier, Pars, n°285, 104 p.
7- Boudet J.-F., ibid., p. 147.
2014/12/04
Nouvelle politique d'investissement du Vatican: prudence et efficacité
Dans un récent entretien accordé au journal Catholic Herald, le cardinal George Pell, a mis en lumière les progrès réalisés dans la réforme des finances du Vatican, dont il est le fer de lance.
Il a, par ailleurs, annoncé que les investissements réalisés par le Vatican "seront effectués par le biais du Vatican Asset Management, contrôlé par un comité d'experts. La société de gestion proposera une large gamme de produits de placement éthiques, avec des degrés de risque et des rendements variables, susceptibles d'être choisis par les organismes de l'Eglise tels que les congrégations.
La prudence sera la priorité, plutôt que la recherche de rendements élevés mais risqués, afin d'éviter des pertes excessives en période de turbulences".
Cependant, le cardinal a précisé que "les donateurs s'attendent que leurs donations soient traitées efficacement et honnêtement, de sorte que les meilleurs rendements soient obtenus pour financer les œuvres de l'Eglise, en particulier celles qui visent à la prédication de l'Evangile et l'aide aux pauvres. Une Eglise pour les pauvres ne doit pas être mal géré."
ACdlV
(Source: http://www.catholicherald.co.uk/issues/december-5th-2014/the-days-of-ripping-off-the-vatican-are-over)
Il a, par ailleurs, annoncé que les investissements réalisés par le Vatican "seront effectués par le biais du Vatican Asset Management, contrôlé par un comité d'experts. La société de gestion proposera une large gamme de produits de placement éthiques, avec des degrés de risque et des rendements variables, susceptibles d'être choisis par les organismes de l'Eglise tels que les congrégations.
La prudence sera la priorité, plutôt que la recherche de rendements élevés mais risqués, afin d'éviter des pertes excessives en période de turbulences".
Cependant, le cardinal a précisé que "les donateurs s'attendent que leurs donations soient traitées efficacement et honnêtement, de sorte que les meilleurs rendements soient obtenus pour financer les œuvres de l'Eglise, en particulier celles qui visent à la prédication de l'Evangile et l'aide aux pauvres. Une Eglise pour les pauvres ne doit pas être mal géré."
ACdlV
(Source: http://www.catholicherald.co.uk/issues/december-5th-2014/the-days-of-ripping-off-the-vatican-are-over)
2014/12/01
Ausbildung bei einer kirchlichen Bank
Banken und Kirche – passt das zusammen? Schließlich
gelten Banken seit der Wirtschaftskrise vor zwei Jahren als die Repräsentanten
des Raubtierkapitalismus. Passt das mit einem christlichen Weltbild zusammen?
Mit der viel gepredigten Nächstenliebe?
Ja, findet Claudia Fleu. Die heute 25-Jährige hat bei
der katholischen Pax-Bank ihre Ausbildung gemacht und ist seit 2009
Privatkundenberaterin in Trier. Dass sie ihre Ausbildung bei einer kirchlichen
Bank machte, war kein Zufall: "Ich fühle mich der katholischen Kirche
zugehörig und identifiziere mich mit dem christlichen Weltbild."
Bewusst habe sie sich für eine Genossenschaftsbank
entschieden, stehen hier doch die Menschen im Vordergrund des Geschäftsmodells.
Eine kirchliche Bank sei in einer Nische tätig und setze besondere Akzente in
der Kundenorientierung und Betreuung - besonders spannend, sagt Claudia Fleu.
"Wenn man zum Beispiel mit Ordensschwestern zutun hat, sieht man die
Notwendigkeit des wirtschaftlichen Handelns einmal aus einer ganz anderen
Perspektive." Das sind die Art von Kunden, mit denen der Otto-Normalbanker
eher selten zu tun hat. Versteht sich von selbst, dass eine Nonne eine andere
Beratung braucht (und will) als Nachwuchsmanager Hinz oder Kunz.
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