Selon l'article de Jacques Duffaut, depuis novembre 2004, date du début de l’expérimentation, le Secours Catholique – Caritas France aide un public en difficulté financière à obtenir des microcrédits. Un partenariat avec des banques de crédit a permis d’accorder 2862 prêts dont 1879 ont, à ce jour, été remboursés. Un Fonds social de garantie (FSG) cautionne ces emprunts. La charge est supportée à moitié par le Secours Catholique et par l’établissement bancaire. Jusqu’en 2015, il y a eu 293 appels à caution, ce qui représente un peu plus de 10 % du nombre de prêts accordés. La majorité de ces prêts sont accordés à des femmes (1573) et le montant moyen des prêts s’élève à 1922 euros.
En Meurthe-et-Moselle, il n’y a pas encore eu d’impayés. Dans ce département, le Secours Catholique est associé à la Caisse d’Épargne de la région par l’intermédiaire d’une structure associative appelée Parcours Confiance. "Il y a des incidents de parcours parfois lors de remboursements", indique Jean-Claude Wolf qui avec son complice Jean Le Quillec, autre bénévole passionné de microcrédit, a été formé par la Caisse d’Épargne.
"Quand il y a un incident de remboursement, la banque nous avertit, nous contactons les personnes que nous accompagnons jusqu’à la fin du prêt et avec elles nous trouvons une solution pour que le prêt soit remboursé intégralement. Ce qui peut suspendre les échéances un ou deux mois. Mais cela est possible grâce aux liens personnalisés que nous avons créés. "
Les principaux postes concernés par le microcrédit sont la mobilité (emploi conditionné par l’usage d’un véhicule ou l’obtention du permis de conduire), le logement (caution ou premier loyer, frais d’agence, isolement, amélioration de l’habitat), une rupture (divorce, veuvage, frais d’obsèques) et la santé.
Les actions de microcrédit du Secours Catholique enclenchent un processus d’émancipation sociale. Elles s’adressent aux personnes les plus éloignées du circuit bancaire : allocataires du RSA et des minima sociaux, personnes trop âgées pour emprunter, interdits bancaires. « Généralement, le public pour qui nous obtenons un microcrédit se sont déjà vus refuser tous les crédits. Après nous, il n’y a plus personne pour les aider, dit Jean-Claude Wolf. Nous espérons multiplier les équipes de Meurthe et Moselle et promouvoir cet accompagnement dans le temps. »
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En Meurthe-et-Moselle, il n’y a pas encore eu d’impayés. Dans ce département, le Secours Catholique est associé à la Caisse d’Épargne de la région par l’intermédiaire d’une structure associative appelée Parcours Confiance. "Il y a des incidents de parcours parfois lors de remboursements", indique Jean-Claude Wolf qui avec son complice Jean Le Quillec, autre bénévole passionné de microcrédit, a été formé par la Caisse d’Épargne.
"Quand il y a un incident de remboursement, la banque nous avertit, nous contactons les personnes que nous accompagnons jusqu’à la fin du prêt et avec elles nous trouvons une solution pour que le prêt soit remboursé intégralement. Ce qui peut suspendre les échéances un ou deux mois. Mais cela est possible grâce aux liens personnalisés que nous avons créés. "
Les principaux postes concernés par le microcrédit sont la mobilité (emploi conditionné par l’usage d’un véhicule ou l’obtention du permis de conduire), le logement (caution ou premier loyer, frais d’agence, isolement, amélioration de l’habitat), une rupture (divorce, veuvage, frais d’obsèques) et la santé.
Les actions de microcrédit du Secours Catholique enclenchent un processus d’émancipation sociale. Elles s’adressent aux personnes les plus éloignées du circuit bancaire : allocataires du RSA et des minima sociaux, personnes trop âgées pour emprunter, interdits bancaires. « Généralement, le public pour qui nous obtenons un microcrédit se sont déjà vus refuser tous les crédits. Après nous, il n’y a plus personne pour les aider, dit Jean-Claude Wolf. Nous espérons multiplier les équipes de Meurthe et Moselle et promouvoir cet accompagnement dans le temps. »
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