Identification and analysis of the actors, practices and activities related to Christian finance - Identification et analyse des acteurs, pratiques et activités de la finance chrétienne

2014/03/11

"Pascal-André Dumont, le prêtre qui aimait la finance"

Anne de Guigné du Figaro publiait le 10 mars 2014 un article intitulé "Pascal-André Dumont, le prêtre qui aimait la finance". Extraits choisis:

"Pascal-André Dumont -don Pascal-André pour ses ouailles- a été ordonné prêtre dans la communauté traditionnelle de Saint-Martin après des études de droit à la prestigieuse université suisse de Fribourg. Pourtant, depuis deux ans, la sphère financière n'a plus de secret pour ce grand bosseur. Il supervise, en effet, en plus de ses activités de formation, le lancement d'un nouveau type de fonds commun de placement éthique, basé sur la doctrine sociale de l'Église catholique et dont les recettes vont venir subvenir aux besoins de sa communauté.

L'ouverture du fonds luxembourgeois enthousiasme Pascal-André Dumont. Comme tous les entrepreneurs, il rêve de voir grandir son projet et pourrait discourir des heures des prochaines étapes. Mais aurait-il senti un début d'étonnement chez son interlocuteur? Comme pour recadrer la conversation, l'apprenti investisseur s'interrompt soudain. «Je suis prêtre avant tout, rappelle-t-il. Ce fonds est au service de la mission qui m'a été confiée, et plus largement, il est un instrument pour la promotion de la vision de l'Église sur l'économie et la finance.»

Proclero est né, au départ, d'une nécessité. Économe général -c'est-à-dire trésorier- de la communauté Saint-Martin depuis 2001, Pascal-André Dumont a dû affronter un défi devenu rare pour l'Église catholique. Celui d'accompagner financièrement l'explosion du nombre de vocations de la jeune communauté. «En 2003, nous comptions 17 séminaristes dans la communauté. Dix ans plus tard, ils sont 8», résume sobrement l'éco­nome, sans préciser que Saint-Martin est ainsi devenu le premier séminaire de France.

La formation d'un séminariste coûte 16 000 euros par an. «Comme nous ne vivons que de dons, il faut donc lever environ 1,5 million d'euros par an, ce qui demande de constituer un réseau très large de bienfaiteurs. Et encore, il ne s'agit que du budget de fonctionnement. Pour passer sans casse ce cap de croissance, il était essentiel de trouver une solution de financement alternative, plus pérenne», note-t-il. Ce sera donc, en partenariat avec la société Meeschaert, le lancement d'un fonds éthique.

LIRE L'ARTICLE EN ENTIER...



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